Créée en 2005 dans un garage, Celtech est devenu leader dans la conception de machines de dosage pour l’industrie. Ancrée à Kerourvois, l’entreprise poursuit son développement.
Quinze à vingt pour cent de croissance annuelle. Le chiffre d’affaires de Celtech (2 millions d’euros l’an passé) n’en finit pas de grandir. Une croissance que son créateur et dirigeant, Thierry Louboutin, a souhaité contrôler pour avancer prudemment. Portée par les innovations sorties du bureau d’études maison, l’entreprise emploie douze salariés, treize ans après sa création dans un garage de Landrévarzec. Deux nouvelles embauches sont programmées dans les prochains mois, afin de continuer à répondre à la demande.
Thierry Louboutin n’a jamais quitté l’univers de la conception de machines de dosage pour l’industrie. « J’ai commencé seul dans mon garage après la liquidation de l’entreprise qui m’employait. » Une aventure dans laquelle le chef d’entreprise a rapidement été rejoint par deux anciens collègues de travail. En 2010, les trois hommes s’installaient zone de Kerourvois pour y développer une activité déjà florissante.
Un développement accéléré par le dépôt de brevets protégeant des procédés innovants pour l’industrie agroalimentaire ; les clients de Celtech. « Notre cœur de métier, c’est le dosage, principalement dans la production de salades traiteurs et de plats cuisinés », poursuit le chef d’entreprise. De nouveaux procédés de production synonyme de gains de qualité, de productivité et de précision dans les dosages. Thierry Louboutin en veut pour preuve la fidélité des clients industriels de Celtech.
Une réussite collective, pour le chef d’entreprise qui met en avant l’émulation au sein du bureau d’études de l’entreprise, bientôt renforcé par l’embauche d’un cinquième ingénieur. Au-delà de l’équipe de salariés, Celtech s’appuie depuis sa création sur une sous-traitance locale de chaudronniers et d’usineurs. « Toutes nos pièces sont fabriquées dans le Finistère », insiste-t-il, soulignant au passage la difficulté grandissante rencontrée par ses partenaires pour recruter. Un message transmis à des élèves du Likès, venus visiter l’entreprise, mercredi matin.
Bien dans son territoire, la jeune société a fait ses débuts à l’export cette année, avec l’aide d’un nouveau partenaire entré au capital. Celtech a, depuis, construit un nouvel atelier déjà presque trop petit et vendu ses premières machines en Chine et au Vietnam, pour un grand groupe français de l’agroalimentaire.